31 juillet MALI

Bonjour,

31 Juillet réveil en douceur pour les filles 9h et 9h30 nous trouvons Jérémie en pleine action de lessive il est debout depuis 7h30. Direction le grand marché et chacun fait ses emplettes. Pour Jérémie ce sera un coupe-coupe pour la vieille une tasse en plastique de toutes les couleurs (Caro nous trouve bizarre) et pour elle un pagne.

On se trouve un petit boui boui et on commande un poulet frites. Et quand ça arrive sur la table on se retrouve avec chacun un poulet entier et des frites et des tomates et des concombres (oh mince on a oublié de demander le prix). L’adition hum hum 4000 le poulet alors là on s’est lâché ça compensera les repas à la banane du Sénégal…

Puis direction cyber et c’est là que j’avais commencé à écrire : à la 2eme partie tout s’est effacé coupure. Là nous demandons votre grande indulgence, on n’avais plus la force de recommencer vu que nous avions passé déjà 2h dans ce cyber avec des ordi très très trèèèèèèèèèèèèèès lent, une connexion pire que notre vieux 54k.

La pluie arrive avec du vent terrible, là Jérémie craque : tout son linge lavé suspendu qui doit traîner par terre dans la boue (pas de pince à linge…). On verra plus tard, le soleil revient et devant le cyber nous discutons avec un gars qui s’interroge pourquoi notre projet pour le Burkina et pas pour le Mali car lui il voudrait trouver quelqu’un qui l’aide à faire de la sensibilisation pour l’épilepsie car il nous explique que sa sœur en est morte et qu’ici il y a des croyances qui disent que les épileptiques sont possédés et ils sont enfermés, battus, attachés. Il voudrait que des gens viennent dans les villages pour expliquer tout ça que c’est une maladie. Grand moment d’émotion. Il y aurait quelque chose à faire mais on se sent un peu impuissant.

Il faut se quitter pour trouver un télé centre ce qui se trouve être un véritable parcours du combattant dans tout le Mali depuis l’implantation d’orange. On fini par trouver car c’est urgent Caro veut appeler ses copines qui squattent chez tata Agnès cause fête du vin à Turckheim et Jérémie a grande hâte de parler à sa chérie…

Il faut aussi qu’on vous parle du container pour lequel nous avons des inquiétudes. En plein passage de frontière entre le Maroc et la Mauritanie nous avions eu des messages que le container était bloqué en Côte d’Ivoire car sois disant il manque un papier. Et impossible pour nous d’agir, pas de réseau, pas d’internet. Et c’est super Emilie qui a remué ciel et terre pour tout arranger donc il fallait qu’on appelle pour savoir. Et c’est bon le container va être débloqué. Caro a tout le monde au téléphone et elle arrive plus à raccrocher.

Nouvelle mission la recherche de papier WC (eh oui ici aussi il en faut). Et nous voilà reparti pour 3 tours de la ville on nous envoie d’un endroit à l’autre. On commence à nous connaître à Kayes à force de nos voir tourner et on nous demande même si on veut pas vendre la voiture. Papier WC en poche nous retournons à l’auberge eh oui on avait oublié le linge Jérémie fait le tour de la cour et tout est à relaver…on verra un autre jour. C’est l’heure de la bière on a vite ses petites habitudes. On retourne dans notre bar chez le serveur Victor et là bas nous retrouvons Abdoulaye (ça va vous suivez ). Il nous demande pourquoi on n’est pas venu manger chez lui à midi et comme la veille il appelle sa maman et nous voilà revenu dans sa famille pour le repas de haricots secs (ça craint pour dans le dortoir mais finalement les haricots passent très bien…). Retour dans la nuit à pied par des petits chemins. Caro tape dans un caillou, je marche dessus il est tout mou je regarde avec la lampe de poche hiiiiiii c’est un crapaud hurlement de frayeur (je pense que Jérémie n’en peut plus…)

BONNE NUIT ET A DEMAIN