7 au 11 aout Sapouy Ouaga

Bonjour, Bonjour

Oui je sais vous n’avez pas de nouvelles depuis un certain temps, mais les connexions sont souvent impossibles ou absentes selon le lieu.

Je vais essayer de vous résumer nos aventures depuis le 7 aout.

7 aout Départ de Bobo pour Sapouy (le village où il y a le dispensaire) car comme le container est apparemment bloqué car le train a déraillé, autant en profiter pour voyager.

La veille du départ il faut tout de même que je vous raconte que nous avions fait le tour du marché pour trouver des chenilles et qu’il a fallu voyager avec ces bestioles (mortes) car il parait qu’à Sapouy on n’en trouve pas et qu’Aristide en rafole. Et en plus Jérémie ne nous parle que de soupe de chauve souris et de chien…

13h30 Nous croisons un camion et projection de cailloux, le pare brise devient officiellement africain avec une belle fissure. Nous marquons la fin de la fissure avec une gommette et nous voyons la fissure s’agrandir au fur et à mesure.

18h arrivée à Sapouy. Aristide et sa femme nous ont préparé 2 chambres et un super repas. Nous pensions dormir à l’auberge mais l’hopitalité africaine ça déconne pas. Puis il faut aller danser et nous faisons la connaissance de tous les amis de Jérémie et de Caro : le Ministre des Mobylettes, le Ministre de la culture, Tiken Jah, Gaston, Didier qui s’appelle Gérard et Didjé c’est son métier… (en fait comme Jérémie n’arrivait pas à mémoriser leurs noms il les a baptisé Ministres et c’est resté.

A la boite l’Esco, la bière coulait à flot, puis le whisky et arrivent 3 poulets sur la table vers 23h30… et la musique et on danse… ah je vous jure faut suivre. ROCK’N ROLL-AFRIKA…  Au retour vers 2h du matin, le ministre des mobylettes nous ramène en mercédès (500000 km au compteur donc presque neuve…). Et là, avec la musique à fond il s’est trompé de chemin il ne savait plus où il habitait (whisky…) on a ri mais ri à 2 cm du fossé puis 2 cm du mur mais on est bien arrivé dans notre petit lit douillet. Quand je dis douillet il faut essayer d’imaginer des lattes pas à la même hauteur avec une mousse de 2cm par-dessus, un délice. Par contre ce qui a été génial, c’est la douche en plein air avec un seau d’eau fraiche et les zébus ânes et cochons comme spectateurs.

Le 8 et 9 Aout – SAPOUY. Nous rencontrons les membres de l’association du village dont Jérémie fait partie du bureau et qui a construit le dispensaire et nous sommes conviés à leur assemblée générale.

Visite du village du marché et surtout du quartier des yeux rouges… eh eh vous vous demandez ??? C’est l’endroit où l’on boit le dolo (bière de mil locale). Et on est invité de cabane en cabane et les yeux deviennent effectivement rouges… à force de vider les calebasses de dolo.

Le 10 aout départ de Sapouy pour Ouaga car nous avons pas mal de formalités à accomplir : prises de contact avec toutes les associations de Ouaga (voir le projet sur le site) où nous apportons le matériel et voir comment on peut s’arranger pour acheminer le matériel. Et nous parcourons la ville en tout sens. Le soir nous dormons à l’auberge du Baobab où nous sommes accueillis par Didier dont la devise est : Si vous êtes content alors le Baoab l’est aussi… ce qui veut tout dire.

Et surtout le soir nous avons des colis importants à réceptionner (les NASARAS… qui arrivent tout frais, tout blancs…). 18h nous sommes à l’aéroport et l’on se retrouve avec Georgette et Sarah en attendant Jacques.

20h30 On apperçoit Jacques yéh ho super en voilà un en basket veste jean… Il fait un peu chaud. Direction l’auberge on l’installe et comme on a un peu de temps, on va lui faire goûter la Brakina..

23h arrivée du reste de la troupe (Céline, Julien, Emilie et Elise). La vieille à moitié morte est obligée de faire une micro sieste dans la voiture et n’arrive pas à être présente au débarquement (forcément on la fait boire et on oublie de lui donner à manger…). Retour avec toute la troupe à l’auberge. Caro Jérémie et moi nous dormons dans une tente et les autres ont une place dans le dortoir.

Mercredi 11 aout journée cool pour les nouveaux arrivants il faut les préserver car on va les emmener à Sapouy. Et nous pendant ce temps retournons voir où est passé notre container. Par hasard on voit un bureau du port maritime d’Abidjan. Nous sommes reçus par M. SAVADOGO qui démèle toute l’histoire et à notre grande surprise le container est toujours à Abidjan car il y a la grève. Et là il nous a été vraiment d’une grande aide pour tout décoincer et normalement le container arrive le vendredi 13.. On y croit toujours.